dimanche 29 mars 2009

Dossier Alimentation

"les vitamines ont leurs secrets" de Davis Adelle
Editeur : Sand / Le Corps A Vivre - Date : 1977






Comment va notre santé nationale?

Des milliers et des milliers d'individus ont fait des étude sur la maladie. Peu ont en fait sur la santé.
Il y a des années, le Dr Wetson A. Price a parcouru le monde en examinant des gens non touchés par la civilisation. Il étudia des groupes dans une partie alors encore isolées des Alpes Suisses, dans le nord de l'Italie, à l' Iles de Man, aux nouvelles-Hébrides, en Australie, en nouvelle-Zélande, en Afrique centrale, dans les jungles d'Amérique du Sud, au nord du Canada et en Alaska, et dans diverses Îles du pacifique Sud. La nourriture de ces peuplades était vraiment très limitée. Dans certains cas, leur alimentation se composait surtout de viande ou de poisson., sans légume ni graine; dans d'autres, de légume et de graine, sans viande ni poisson Ces êtres que tout semblait séparer avaient pourtant deux points communs: leur alimentation satisfaisait à tous les besoins de l'organisme, les procédés de raffinage des aliments leur étaient inconnus. Ce dernier trait permettait le premier.
Le Dr Price raconte ses découvertes dans une livre, Nutrition and Physical Degenration. Il y parle des gens au port superbe, à la résistance étonnante, à l'humeur aimable et acceuillante. Ces populations avaient d'excellentes structures osseuses, des visages épanouis et des mâchoires bien développées où les dents ne se chevauchaient pas et ignorait la carie comme leur Corp la maladie. Les statistiques de cancers, ulcères, hypertension, tuberculose, maladies cardiaques ou rénales, dystrophie musculaire, sclérose en plaques et paralysie spasmodique égalaient zéro, zéro, zéro, dans tous les cas.
Les nom mêmes de ce maladie leur étaient inconnus et inutiles. LE DR Price n'avait trouvé là ni médecin, ni chirurgien, ni psychiatre, ni crime, ni prison, ni maladies mentales, ni institutions pour les fous, les faibles d'esprit, les alcooliques ou les droguées, ni délinquance juvénile. Toutes les mères nourrissaient leurs bébés, et tout le monde ignoraient qu'une poitrine pût être non fonctionnelle. La santé mentale, morale, émotionnelle allait de pair avec la santé physique.
Sir Robert McCarrison, un médecin britannique, fit une étude sur la santé des Hounzas, une population de l'Himalaya. Leurs ressources alimentaires étaient limitées, mais leurs terres étaient compostées et irriguées par des eaux de torrents glacières riches en minéraux provenant du frottement des rocs qui roulent les uns sur les autres. Les statistiques du Dr McCarrison furent les mêmes que celles rassemblées par le Dr Price : toutes égalaient zéro. Il ne découvrit ni ulcères, ni cancers, ni maladies cardiaques ou rénales, ni prison, ni folie etc..D'autres visiteurs on écrit sur leur affabilité et leur endurance: un coureur portait un message à un village a 50 kilomètres et revenait le jour même sans montrer trace de fatigue. Il y a des années, des missionnaires médecins, des mormons, examinèrent collectivement plus d'un million d'indigènes en Afrique centrale et ne découvrirent aucune maladie, pas de cancer, ni crime, ni folie, ni alcoolique etc..Un groupe similaire n'en découvrit pas non plus parmi des populations primitives en Amérique du Sud.
Le Dr Michael Walsh étudia des Indiens dans un région isolée du Mexique qui n'avaient même pas d'approvisionnement d'eau. Leur seul boisson était du jus de cactus fermentés, si riche en vitamine C que la quantité quotidiennement consommée par chacun équivalait à une douzaine de purs jus d'oranges frais. Ces gens n'avaient jamais pris un bain, mais ne dégagaient cependant pas la moindre odeur corporelle, de la même manière qu'aucun n'était atteint de cancer, ni crime, ni folie, ni alcoolique etc.
Ces mêmes enquêteur firent des études similaires dans des villages éloignées seulement de quelques kilomètres, ou les hommes blanc avaient apporté du sucre blanc, de la farine blanche, et leur prétendue civilisation. Dans ces villages, le Dr Price découvrit de mauvaise structure osseuses, des dents de travers attaquées par la carie, des maladies de toutes sortes, le crime et des prisons, des perversions et la folie de touts sortes, crime et prison. Le Dr McCarrison découvrit des ulcères, des maladies cardiaques et rénales, des cancers de l'hypertension, des colites et de la tuberculose. En Afrique et en Amérique du Sud, les missionnaires médecins découvrirent que le cancer sévissait parmi les membres des mêmes tribus qui avec leur alimentation locale, en étaient restés indemne. Ces indigènes africains meurent maintenant d'une forme de malnutrition, le kwashiorkor; 60% de ceux qui arrivent sur les tables d'autopsie sont morts de cancer. Dans les endroits du Mexique à forte densité de population, le Dr Walsh découvrit toutes les maladies qu'il eut le courage de rechercher.
Je me suis mise en quête de statistique sur la santé en Amérique pour les comparer aux zéros trouvés par les Dr Price et McCarrison. Je n'ai pu trouver que des chiffres montrant que la population des Etats-Unis souffrait d'un nombre navrant de maladies. Les statistiques du nombres et des reformes au moment de la guerre Corée et de celle du Viêt-nam comparées à celle de la Seconde guerre mondiale me plongèrent dans un état de dépression qui dura plusieurs jours. Dans un intervalle si court, l'augmentation des anomalies est effrayante. Et ce ne sont là des chiffres concernant la maladie, rien que des statistiques sur notre belle jeunesse masculine au sommet de son développement physique.
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On n'a encore jamais à ma connaissance, fait appel de fond à l'intention de ce que j'appelle la prévention. Les population étudiées par les Drs Price et Mc Carrison ne "prévenaient" pas la tuberculose par de radiographie systématique, ou le cancer par des cliniques gratuites où des gens apeurés pouvaient se faire examiner : elles ne faisaient que de se nourrir d'une manière saine.
(Adminether: je rappelle que ce livre est de 1979)

A moins que l'on agisse rapidement en faveur d'une véritable prévention, il faut nous attendre à voir plus de gens irascibles, fatiguées, à l'esprit paresseux, psychologiquement perturbés, avec de mauvaises structures osseuses et des dents chevauchantes et cariées. Nous pouvons nous attendre à davantage d'interventions chirurgicale sur des tumeurs, des cancers, des vésicules biliaires et des prostates; à voir davantage de grattages de sinus et d'hystérectomies. nous pouvons être sur d'un accroissement de l'indice des cancers et ulcères, maladie cardiaque et rénale, du diabète, des dystrophies musculaires de la sclérose en plaques, de la paralysie spasmodique, et de nombreuses autres maladies dont certaines n'ont encore fait leur apparition et n'ont pas encore de nom. Je souhaiterais vivement me tromper!
Le début du déclin de la santé nationale des États-Unis apparut avec l'avènement de la révolution industrielle, quand les familles commencèrent à émigrer des fermes où elles vivaient autonomes vers les villes surpeuplées. Elle déclina encore davantage avec l'invention des nouvelles machines à moudre le blé, et avec chaque nouvelle méthode de raffinage et de traitement des aliments, avec chaque nouvelle astuce pour forcer des moissons hybrides à produire davantage de tonnage à l'hectare sur des sols épuisés. De nouveau problème apparaissaient chaque année qui rendent une saine nutrition plus difficile à obtenir, voire empêchent son application. Le fait reste toutefois que des aliments non raffinés peuvent être trouvés si l' on souhaite en manger. Que, dans tout les cas, dans le monde entier, quand les aliments n'avaient pas subi de raffinage, les régimes alimentaires étaient adéquates, la santé construite, que les aliments de complément étaient inutiles, et que les dégénérescences physiques, mentales et sociales se produisaient en proportion de la quantité d'aliments raffinées consommés.

Il nous faudra bien un jour envisager le fait que la maladie est produite chez les humains de la même manière que chez les animaux en laboratoire expérimental : par une alimentation inadéquate. ils nous faudra aussi admettre que les problèmes sociaux résultent en partie de mauvais régimes alimentaires. Alcoolisme, criminalité, suicides, divorces, assujettissement aux drogues ne peuvent être séparés de la nutrition d'un peuple. De plus, nous pouvons nous attendre à ce que tous ces problème sociaux ne fassent que s'aggraver, touchant des pourcentages de plus en plus élevés de la population, à moins que la nutrition ne soi notablement améliorée. Je ne veux pas dire un instant qu'une mauvaise nutrition soit la seule cause de ces misères sociales. De nombreux facteurs psychologiques et sociologiques y sont impliqués, mais une nutrition inadéquate est un facteur vital qui n'a reçu, comme l'avance le Dr. Margaret Mead, qu''une " inattention quasi totale".

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Ce qui est particulièrement tragique et inexcusable, c'est que des bébé de moins d'un an reçoivent une nourriture abominablement déficiente. On a souvent découvert que leur apport de nutriments était inférieur à la moitié, et même au quart des "normes quotidiennes recommandées" nécessaires au maintien de la santé. Plus les bébé étaient jeunes, plus grave était la carence de leur alimentation. Les nourrissons des familles pauvres, dont les mères n'avaient pas fait d'études secondaires, recevaient plus de calcium et de vitamines B1, B2, C et D que ceux des femmes qui avaient des diplômes universitaire. Les mères de condition modeste n'avaient pas les moyens de consulter des pédiatres qui, inexpérimentés en nutrition, recommandaient pour les nourrissons des laits infantiles totalement inadéquats et tellement d'aliments infantiles en conserve que le lait était évincé. Ces régimes inadéquats sont les producteurs des allergies, infections, dermatites, convulsions, et des douzaines d'autres anomalies si communes chez les nourrissons américains. Il est pourtant aujourd'hui notoire qu'une alimentation inadéquates pendant les tout premiers mois de la vie, spécialement en protéines, magnésium, vitamine B6 ou E empêche le développement normal du cerveau. Dans les villes on a constaté, au cours de ces 20 dernières années, une diminution de neuf points du quotient intellectuel des enfants scolarisés. Et je suppose que ce déclin risque bien de s'accroître au cours des 20 prochaines années.

D'après des enquêtes nutritionnelles nationales faites par le ministère américain de l' agriculture en 1955 et 1965, la moitié seulement de la population avait en 1955, une alimentation affreusement inadéquates. Dix ans plus tard, environ ses deux tires étaient déficients en protéines, calcium, vitamines A et C et dans tous les autres nutriments considérés, à l'exception du fer. En seulement dix ans, la consommation de mauvaises denrées telles que boissons édulcorées, produits panifiés sucrés et céréales conditionnées a démesurément augmenté. Tandis que celle du lait entier, du fromage, et des fruits et légumes frais a considérablement diminué. Il y a aussi eu diminution de l'usage d'aliments amylacés sains tels que haricots sec, légumes, pommes de terre et graine complètes qui, pendant des génération avaient maintenu en relativement bonne santé des gens aux revenus modestes. D'autres enquêtes montrent que l'alimentation des américains est devenue encore plus lamentable entre 1960 et 1968.
Sans considération de l'origine des enquêtes --- et il en existe un nombre étonnant--- la santé des américains n'est pas bonne et, de toute évidence, elle ne peut aller qu'en se dégradant au cours des années à venir. une question se pose pouvons-nous y remédier et comment?

Adminether: $$$$ merci monsanto $$$$

Monsanto est une entreprise dont le siège est situé à Saint-Louis, États-Unis et est au XXIe siècle spécialisée dans les biotechnologies végétales. Elle a été fondée en 1901 par John Francis Queeny. Originellement entreprise de produits chimiques, son nom est associé à celui des PCB et de l'agent orange massivement utilisé par l'armée américaine lors de la guerre du Viêt Nam. Chef de file sur le marché de la production du glyphosate, herbicide total qu'elle commercialise sous le nom de Roundup, Monsanto est également un des principaux producteurs de plantes génétiquement modifiées.

L'entreprise a fait et continue de faire l’objet d'enquêtes et d'actions en justice concernant à la fois les produits chimiques ou issus du génie génétique qu'elle met sur le marché et ses méthodes de lobbying[2]. Elle est accusée de promouvoir des produits nocifs pour la santé et l'écosystème et de falsifier les résultats d'enquêtes scientifiques[3].


"c'est facile a comprendre"

Qui n’a pas entendu dire que l’Amérique est la nation du monde la mieux nourrie ? Cette affirmation a été répétée tellement de milliers de fois qu’un grand nombre de concitoyens en sont totalement convaincus. Toute assertion suffisamment régulièrement assenée comme un fait indiscutable en vient, par irréflexion, à être acceptée comme une vérité. Or disposer en abondance d’aliments raffinés ne suffit pas à faire qu’une nation n soit la mieux nourrie.
Depuis des dizaines d’années, notre industrie alimentaire aux « 100-milliards-de-dollars-de-chiffre-d’affaires-annuel » nous a rabâché ces informations mensongères dans son programme de propagande. Le moindre commentaire sur la nutrition est considérée comme une critique, directe ou implicite, de cette industrie qui permet la déperdition des nutriments au cours du traitement des aliments afin de croître ces profits. La connaissance de la nutrition fait décroître ses ventes et, conséquemment, l’expansion de cette science est combattue. Sa propagande s’efforce donc de convaincre le public que notre nutrition est adéquate, que les nutriments éliminés par le traitement des aliments ne représentent que des pertes minimes, et que des aliments dévitalisé ------- Mais très lucratif-------seraient constructeurs de santé. Mais si nous voulons assurer notre survie, il nous faut apprendre à savoir distinguer le vrai du faux.
Le pouvoir colossal des industriels de l’alimentation dépasse presque l’imagination. Des millions et des millions de dollars sont investis pour façonner l’opinons des législateurs locaux et fédéraux aux vues des groupes de pression, afin de leur faire voter des lois et des décrets avantageux aux raffineurs d’aliments. Ces puissants industriels contrôlent la publicité alimentaire de toutes les chaînes de radio et de télévision, de chaque journal et de chaque magazine. Ils financent des centaines de reportages illustrés qui semblent apporter une information innocente et véridique et qui, en réalité, sont uniquement destinés à augmenter les ventes et à détourner l’attention des faits qui pourraient leur être défavorables. Les intérêts de l’industrie alimentaire sont soutenus par ceux de l’industrie chimique dont l’influence est immense sur les médecins par sa publicité dans les journaux médicaux : une nation d’individu saint utilise peu de médicaments. Toutefois, tant que les américains resteront convaincus qu’ils sont la nation la mieux nourrie du monde et que des aliments raffinés peuvent vraiment « faire des champions », ces ventes regrettables ne diminueront pas. Et des fortunes pourront continuer à se construire aux dépens de notre santé et de celle de nos enfants.
Le Dr Arnold Schaefer est resté bien au-dessous de la vérité en disant que l’industrie alimentaire contribue é la malnutrition au Etats-Unis : l’industrie alimentaire est la cause de notre malnutrition. Si tout le monde était en mesure de pouvoir apprécier le mérite d’une bonne nutrition, il est certain que les aliments dévitalisé se vendraient moins bien, puisque personne n’est obligé de les acheter.
Nul ne saurait prétendre que les industriels sont innocents du mal qu’ils ont causé. De nombreuses firmes, effrayées de ce que le développement croissant de la connaissance nutritionnelle puisse réduire leurs ventes, ajoutent maintenant des quantités microscopiques de vitamines B 6 et d’acide pantothénique à des produits comme les céréales conditionnées, induisant de nouveau le public en erreur en cherchant à lui faire croire que ces additions peuvent compenser l’élimination de nombreux nutriments.

Voyons les pertes infligée au pain par le raffinage de la farine. Le pain manger par une nation est d’une importance capitale pour sa santé. Il représente une grande partie de l’alimentation, spécialement de celle des enfants pendant leur croissance et des gens aux revenus modestes. Toutefois, après la mouture des grains, l’huile du germe rancit, gâchant le goût et les qualités de conservation. Moudre les grains quotidiennement et les réfrigérer feraient diminuer les profits. Mais le but est toujours de faire des millions, jamais de produire la santé.

On a tellement seriné aux américains que le pain blanc « enrichi » est nutritionnellement aussi valable que le pain complet que des gens cultivés, et jouissant d’autorité, tels que médecins, diététicien et professeurs de nutrition en semblent apparemment convaincus. Le ministère américain de l’agriculture donne des chiffres qui montrent que le pain blanc, comparé au pain complet, a perdu les pourcentages de nutriments suivants : 60% de calcium, 74% de potassium, 76% de fer, 78% de magnésium, 50% d’acide linoléique, 90% de vitamine B 1, 61% de vitamine B 2, 80% de nicotinamide. Bien que l’élimination des protéines du germe ne soit que de 22%, elles sont riches en acide animés essentiels, tandis que les protéines qui restent sont inaptes à assurer la croissance. La perte de l’acide folique est de 79% de vitamine B 6 60%, de zinc 50%, d’acide pantothénique 69%, de vitamine E 100%, de manganèse 84%, de cuivre 74%. Je n’ai pu trouver d’évaluation des pertes de choline, d’inositol, d’acide P.A.B, de biotine, de cobalt et d’autre oligo-éléments, mais il est certain qu’elles doivent êtres importantes.
Affirmer qu’ « enrichir » le pain blanc en vitamine B 1, nicotinamide et fer le rend aussi valable nutritionnellement que le pain complet est donc faux de toute évidence. Cependant, ces mêmes nutriments constructeurs de santé éliminés du pain sont également au cours de la fabrication de tous ces produits de panification conditionnés : flocons de céréales, spaghettis, nouilles, crackers, biscuits, et de nombreux autres produits. Non seulement des céréales revenant à 15 centimes la livre, sont vendues pour 5 francs après avoir été dépossédés de leur nutriments, soufflées, triturées, éclatées en flocons, mais on s’acharne à persuader le public que des céréales ainsi traités sont capables de développer la puissance athlétique.
--- affabulation destinés aux adolescents mal nourris et que beaucoup trop d’entre eux ont tendance à croire véridique.
Les nutriments gaspillés au cours de ces cinquante dernières années représentent une quantité astronomique. J’ai su par notre administration locale de l’agriculture que la production de froment--- uniquement destiné à l’usage humain--- a été, au cours de ces dix dernière année s’élèverait à 34 454 610 000 grammes. Les pertes en autres nutriments sont comparables. A elles seules, ces pertes, spécialement celles de vitamine E, de magnésium et de potassium, pourraient êtres tenues pour largement responsables des décès par maladies cardiaques ; elles peuvent certainement faire la différence entre la santé et la maladie. Un pays affligé d’un bilan de maladie aussi catastrophique que celui des Etats-Unis ne peut pas se permettre une telle extravagance.
Une grande partie de la propagande des industriels de l’alimentation se fait au travers de journaux écrits par des médecins ou des professeurs d’université. Ces vois facilement écoutées, qui rallient respect et autorité, ont été habilement courtisées par des dons importants aux universités, destinés à la recherche sur la nutrition. Un tel procédé a payé de riches dividendes. Sans compter les dégrèvements d’impôts. Et l’image de marque de l’industrie des produits raffinés est alors attachée à celle de magnanimité civique. Bien que la recherche en elle-même soit excellente, les industriels dictent l’orientation des projets de recherche, en établissant les politiques, aident à évaluer les découvertes, et s’assurent qu’aucune étude ou découverte ne touche à un sujet qui risquerait de faire diminuer leurs ventes ou de dénigrer la propagande selon laquelle les aliments raffinés sont capables de construire la santé.
Il est permis de ce demander pourquoi de brillant universitaires acceptent de l’argent de société dont l’influence est si néfaste. Malheureusement, les chargés de cours et les professeurs deviennent célèbres, gagnent des titres et reçoivent promotions et salaires proportionnellement aux travers de recherches qu’ils publient. La recherche coûte cher. Pour pouvoir la mener, il faut trouver de l’argent. Et, souvent il n’y a pas d’autres argents disponible que celui de l’industrie de transformation des aliments. En allouant des millions aux départements de la nutrition de la diététique et de l’enseignement ménager, les industriels de l’alimentation se sont ménagé d’énormes moyens de contrôle sur les universités. Ce qui fait que les gens cultivés, compétents et intègres sont devenus leurs porte-parole. Quand un allocataire de fonds de recherche ne se montre pas coopératif, sa bourse d’études n’est pas renouvelée. Les montants des subventions allouées aux universités pour les bourses de recherche a récemment été mis en question lors des enquêtes sur les aliments de complément menées par la Food and Drug Administration. Popularité des aliments de complément montrait que le public devenait sensibilisé à l’inadéquation de son alimentation --- situation menaçante pour les ventes d’aliments raffinés. En 1966, la F.D.A proposa des statuts et règlements interdisant la vente de vitamines et des sels minéraux autrement qu’en petites quantités ou sur prescription. Ces projets de réglementation stipulaient qu’aucune firme ne pourrait indiquer, suggérer ou même sous-entendre, par étiquetage ou par voie publicitaire, qu’un nutriment pouvait aider à prévenir une maladie ou à accélérer sa guérison.
Il devait être également interdit d’insinuer que les aliments courants n’apportaient pas vitamines et sel minéraux en quantité adéquates. En dépit des nombreuses enquêtes prouvant le contraire, aucune société ne devait être autorisée a dire dans sa publicité qu’une importante fraction de notre population souffre ou est en danger de souffrir de carences d’apport alimentaire. Pas un seul mot ne devait être mentionné sur les défauts de valeur nutritive dus à la cuisson, aux traitements, transport, stockage, ou sols dévitalisés. Une violation de ces règlements serait considérée comme un délit criminel et pénalisé de lourdes amendes.
Des millions de dollars de l’argent des contribuables ont été maintenant dépensés en audiences au cours desquelles des professeurs d’université, dont de nombreux médecins, vinrent certifier que des affirmations trompeuses et mensongères étaient l’expression de la vérité. Presque sans exception, les témoins en faveur de ces règlements recevaient des bourses de la part des industriels de l’alimentation et en produit chimiques. Les transcriptions de ces audiences sont disponibles pour qui serait intéressé par leur lecture.
Le DR Miles Robinson qui a présenté la National Health Federation aux colloques de la F.D.A. sur les vitamines m’a dit : « jusqu’ici, je jugeais avec rigueur mes confrères médecins de tellement sous-estimer la nutrition. Maintenant, je me rends compte qu’ils ont été tellement endoctrinés par la propagande qu’ils peuvent s’empêcher de croire que nos aliments apporteraient réellement les nutriments dont nous avons besoin. » Les professeurs d’université ainsi que des milliers d’autres américains ont été également endoctrinés ou convaincus par une habile propagande que notre nutrition est adéquate.
Le contrôle et le lavage de cerveau des départements universitaires des sciences de l’alimentation ont des répercussions lointaines et tragiques sur les professeurs d’enseignement ménager qui sont formées par eux. Au cours du dernier semestre, les enfants de notre lycée local ont appris, au cours d’enseignement ménager, à faire de la pate à tarte, des gâteaux, des biscuits et des petits pains avec de la farine blanche et des graisses hydrogénées. Un cours a porté sur la préparation d’un sandwich de pain blanc avec des formages industriels, du beurre de cacahouète hydrogéné, ou des viandes froides comportant 50% de graisse saturées. Au cours de la préparation de salades et de desserts é la gélatine, on enseigna aux élèves que la gélatine est un alitement protidique, mais on négligea de leur dire qu’elle manque de cinq acides aminés essentiels et apporte un excès de glycine qui peut devenir toxique. Loin de recevoir un enseignement sur la nutrition, ces jeunes filles, qui sous peu, seront des épouses et des mères de famille, ne faisaient qu’apprendre à se rendre malades ainsi que leur future famille.
Afin de faire des millions et de s’assurer le contrôle de la propagande, aucune sphère d’influence ne semble avoir été négligée. Les intérêts titanesques de l’industrie alimentaire ont mis en place dans de nombreuses grandes villes un servie téléphonique intitulé « Dial a dietetician », ostensiblement dirigé par l’Association américaine de diététique. Il a été dévoilé aux colloques de la F.D.A. sur les vitmamines que ce servie téléphonique était généreusement patronné par l’industrie des aliments raffinés. En appelant ce service on peut être sur de se faire recommander des aliments qui augmenterons les bénéfices de leurs fabricants. On vous indiquera également les livres sur la nutrition à éviter. Il a été établi aux colloques de la F.D.A. comment les fabricants de produits alimentaires avaient fait établir une liste noir des livres en mesure de contrecarrer leurs ventes colossales. L’expert en nutrition le Dr Roger J. Williams, le DR Carlton Fredericks. Se trouvent sur cette liste tous les auteurs suffisamment humains pour tenter de faire décroitre les abominables souffrances produites par les aliments dénaturés.