mardi 7 avril 2009

Fluor...Fluoride...




9 april 2003, Suisse
: Lors d'un vote au parlement de la ville de Bâle, en Suisse, 73 contre 23 votes l'ont emporté pour arrêter le programme de fluoration de l'eau, en opération depuis 41 ans. Bâle était la seule ville en Suisse qui fluorait l'eau potable, en fait la seule ville continentale de l'Europe de l'ouest, à l'exception de quelques régions espagnoles. Pour plus d'information: Cliquez ici.

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DÉCOUVERTE DU FLUOR
Le fluor (du latin fluere signifiant flux ou fondant) est décrit par Georigius Agricola en 1529 sous sa forme de fluorite comme une substance utilisée pour promouvoir la fusion des métaux ou des minéraux.

En 1670 Schwandhard remarqua que le verre était attaqué lorqu'il était exposé à de la fluorite traitée à l'acide. Karl Scheele ainsi que d'autres chercheurs plus tardifs tel que Humphry Davy Gay-Lussac Antoine Lavoisier et Louis Thenard firent tous des expériences avec de l'acide fluorhydrique (certaines se terminèrent en tragédie en raison de la dangerosité de ce produit).

En 1771, C. W. Scheele a préparé pour la première fois du fluorure d'hydrogène (acide fluoridriqu) en faisant réagir des fluorures avec de l'acide sulfurique concentré.

C'est en 1824 que le fameux chimiste Berzelius prouva l'existence d'un nouvel élément. Mais son isolation causa un problème pendant plus de 50 ans. On proposa le nom de «fluor» pour ce nouvel élément, mais par la suite «Phtor» fut proposé, qui signifie en grec, destructif, car cela semblait être un nom plus approprié pour décrire les propriétés destructrices de cet élément chimique.
C'est tout dire de sa sécurité d'utilisation et de consommation!

La première production commerciale de fluor eut lieu lors de la fabrication de la bombe atomique dans le cadre du projet Manhattan lors de la Seconde Guerre mondiale.

L'hexafluorure d'uranium était utilisé pour séparer les différents isotopes de l'uranium. Ce procedé est d'ailleurs toujours utilisé dans les applications d'énergie nucléaire.


ISOLATION DU FLUOR

Le chimiste français Henri Moissan fut le premier à isoler le fluor, le 26 juin 1886, grâce à sa propre invention, le four à arc électrique. Il en fit de même avec l’uranium, le vanadium et le tungstène. Il reçut le prix Nobel qu’en 1906, une année avant sa mort, pour avoir isolé le fluor.

Le fluor ne date pas du 19e siècle. Certains archéologues disent qu’il était présent à l’origine des plantes et des hommes. Sa présence est surtout associé aux volcans et eaux naturellement fluorées. L’être humain est le seul «animal» qui creuse des puits pour trouver son eau de consommation, et les nappes d’eau découvertes possèdent souvent une forte concentration en ion fluoré surtout dans les régions recevant peu de pluie et les régions volcaniques. Dans son livre «Fluoride and the Aging Factor», J. Yiamouyiannis cite plusieurs endroits sur la planète où des gens meurent jeunes suite à l’empoisonnement au fluor, présent naturellement dans leur eau de consommation.

Le fluor est de masse atomique 9, ce qui veut dire qu’il manque un électron à son orbite extérieure pour être saturé (2 électrons au premier niveau et 7 sur le deuxième). Les autres éléments dans cette position sont le CHLORE 17, le BROME 35, l'IODE 53 et l’ASTATE 85 et sont nommés «HALOGÈNES» qui signifient «formateurs de sel» (fluorure de calcium, fluorure de sodium par exemple).
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LE LIEN ENTRE LE FLUOR ET L'ALUMINIUM

L'aluminium est un métal blanc, léger, ductile, malléable, s’oxydant peu à l’air (symbole Al, numéro atomique 13, masse atomique 26,98).

Le fluor est un des principaux dérivés de la fabrication de l'aluminium car il est utilisé lors de son raffinement. C'est grâce au fluor que la sidérurgie de ce métal a pris de l'ampleur. C'est sous la forme de cryolite, un des composés naturels de l'aluminium, qu'il est utilisé. Il s'agit d'une roche qui contient à la fois de l'aluminium, du fluor et du sodium (Na3AlF6). Lorsqu'on veut isoler l'aluminium, on obtient un sel comme résidu, le fluorure de sodium (utilisé en fluoration). La raison de la provenance latine fluere de son nom (fluor), est qu'il abaisse le point de fusion de l'aluminium et le rend plus fluide (fluere signifiant fondre, couler).

La production d'une tonne d'aluminium entraîne la consommation d'une tonne de cryolithe, dont environ 20 kg sont perdus par volatilisation dans l'atmosphère (environ 1/3 à l'état gazeux et 2/3 à l'état de particules solides).

Il a fallu rechercher des débouchés lucratifs à ces déchets fluorés. Le lobby industriel et financier a alors financé des études attestant l'innocuité des produits fluorés, et leurs effets bénéfiques à faible dose ont été mis en valeur. Il en a été de même de l'aluminium. Le trust de l'aluminium a longtemps appartenu à la Maison Rockefeller.

Dans cette affaire sont énorme, les effets sanitaires et psychiques ne le sont pas moins. Le fait que l'utilisation du fluor et de l'aluminium ne cesse de se développer depuis les années 50, et cela dans l'indifférence générale malgré les nombreux avertissements lancés par des personnes qualifiées en la matière, prouve bien l'efficacité de l'effet annihilant du fluor sur l'esprit critique de tout à chacun.

Le maintient du statu quo grâce à la désinformation sur des sujets aussi importants alimente l'apathie de la masse somnolente, ce qui ne fait que servir les intérêts de ceux qui détiennent le pouvoir, qu'il soit économique ou politique.

SOURDE OREILLE

On a pu voir en 2002, dans l'actualité, des avertissements de la présence d'aluminium à des doses dépassant de 30 fois la norme dans l'eau de consommation en France. Ces avertissements étaient le fruit d'une étude de l'Institut National de la Santé et de la recherche médicale (INSERM). L'INSERM avait déjà communiqué les premiers résultats de ses recherches en 1994 et en 1996. Toutes ces mises en garde sont restées lettre morte.

Pourtant l'aluminium est un neurotoxique qui peut être à l'origine de démences dégénératives, de fragilisations osseuses ou d'accidents cardiaques, car il s'accumule dans le cerveau, les os et les muscles. Le nombre de malades d'Alzheimer est proportionnel à la quantité d'aluminium dans l'eau potable.

La présence d'aluminium dans l'eau du robinet est le résultat de l'utilisation du sulfate d'alumine, dans les stations d'épuration, au moment de l'opération dite de "floculation" qui vise à purifier l'eau de certaines impuretés, des particules argileuses notamment. D'autres produits aussi efficaces, et inoffensifs, pourraient être utilisés, mais le coût serait supérieur.

Dans les usines de filtration on met de l'aluminium à la poche dans le but de donner une meilleure transparence à l'eau. Mais les usines de traitement de l'eau de consommation qui fluorent, sont obligées à effectuer un traitement pour la précipitation de l'excès de fluor au moyen de chaux ou d'un floc d'alumine.

De plus la présence d'aluminium ne se cantonne pas seulement dans l'eau de nos robinets, mais se retrouve aussi dans les canettes de bière et de sodas, dans les rouleaux d'emballage, dans les casseroles, dans les tubes de sauces et de pâtes dentifrices, les ustensiles de cuisines... L'impact économique et sanitaire d'une confirmation de l'étude citée plus haut serait catastrophique.

La pression des lobbys des industriels, tel que Pechiney, l'un des principaux producteurs français d'aluminium, et de la Lyonnaise des Eaux ou encore de Vivendi (ex-Générale des Eaux) explique la minimisation de l'étude par les différents ministères concernés. Pechiney est une entreprise dont la majeure partie du capital est détenue par des actionnaires institutionnels français (21,9%) etétrangers (48%), ainsi que Suez-Lyonnaise des Eaux (30%; 30%), et Vivendi (24,5%; 45,6%). La panique boursière qu'engendrerait une annonce négative confirmée sur les effets alarmants de l'aluminium sur la santé publique signerait la mise à mort de ces grands groupes, de par la fuite des capitaux qu'elle provoquerait.

Mais Suez-Lyonnaise des Eaux est actionnaire à 34,5% de la chaîne de télévision M6 et à 25% de TPS. Vivendi possède 52,6% de Télé Monte Carlo et 34% de Canal+, qui possède lui-même 70% de Canal Satellite. Voilà démontrée la dangerosité que représente la prise de pouvoir médiatique par les grands groupes industriels. Nous ne sommes pas prêts de découvrir la vérité sur le problème de l'aluminium si nous nous contentons de regarder «Le vrai journal» sur Canal+...


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